PANIER
Les Classiques
Rapide, les Belly tankers
par BigLou
publié le Samedi 13 Novembre 2021
Est-ce qu’il y a quelque chose de plus badass que de courser assis dans un restant d’avion de la 2e guerre mondiale sur un lac de sel assèché à plus de 300 km/h? Poser la question c’est bien évidemment y répondre.
Voler plus longtemps
Pendant la 2e guerre mondiale, les combats aériens ont littéralement marqué l’imaginaire. La rapidité et l’agilité des avions étaient au cœur même des enjeux. Mais encore fallait-t-il être en mesure de voler suffisement longtemps. Être obligé de battre en retraite parce que l’on allait manqué d’essence était impensable. Les ingénieurs de l’armée américaine ont donc conçu des réservoirs d’essence supplémentaire qui était fixé sous les avions et qui une fois vide pouvait être largué. Les fameux belly tank, drop tank ou wing tank selon où elles étaient installées ont donc permis à des pilotes d’engager des combats qui n’auraient pas eu lieu autrement. Une fierté de l’aviation américaine.
Hot roders
Une fois la guerre terminée, les réservoirs qui ne s’étaient pas retrouvés au fond de l’océan se sont retrouvés entassés dans des hangars à ramasser la poussière. Mais pensez-y 2 secondes, de l’aluminium de type aviation, une forme totalement aérodynamique, un poids à faire rêver n’importe quel concepteur de voiture de course et un trou pour s’y sortir la tête…. Il n’en fallait pas plus pour que la vague des Hot Roders récupère ces réservoirs pour en faire de véritables machines de courses.
‘’À l’époque, l’armée américaine vendait ces réservoirs pour environ 35-40$’’ se rappelle Bill Burke du So-Cal Speed shop officiellement connu comme le père des belly tankers!
Du recyclage de course!
La conception de ces véritables balle de fusils est minimaliste et mets de côté tous les artifices qui pourraient ajouter un gramme à la voiture. Conçu au départ en grande partie à partir de chassis de Ford modèle T, de moteur V8 flatheads et de roues de broches, leur évolution n’a pas été très grande. Pas de système de sécurité à la fine pointe de la technologie, pas d’ordinateurs en contrôle de quoique ce soit, de la mécanique toute simple, finement ajustés, déposé dans un ancien réservoir d’avion à quelques centimètres du sol avec une réserve d’essence d’à peine 5 litres. On s’y assoit pour une seule raison, repousser continuellement les records de vitesse déjà établis!
Le look vintage ce ces bolides pourrait porter à penser que leur performance ne peux pas rivaliser avec les voitures modernes bourrés d’ordinateurs et bien détrompez vous! Le record actuel de vitesse à Bonneville, la mecque des courses d’accélérations sur lac séché, est de, tenez-vous bien, 366,9 km/h!
La véritable union entre l’homme et la machine!
À PROPOS DE L'AUTEUR
BigLou
Passionné? Du pétrole dans les veines? On peut certainement dire ça de notre Louis ''Big Lou'' Desjardins! À la tête de notre agence il est certainement entrain de nous préparer un nouveau projet! Clutch. Shift.
